Le mot du Président
Chères et chers collègues,
L’actualité de la rentrée est chargée pour les établissements de santé : accentuation des contraintes financières et des contrôles de conformité, certification des comptes, groupements hospitaliers de territoire, certification V4 de la HAS, évolution majeure des principes de la commande publique, enquêtes multiples à renseigner dans les plus brefs délais…qui impactent fortement le domaine de l’ingénierie hospitalière et les missions des ingénieurs concernés.
La rentrée pour IHF, c’est aussi l’élaboration du programme scientifique de nos Journées 2016 qui se tiendront du 8 au 10 juin à Avignon.
Comme vous le constatez, les sujets ne manquent pas, alors dernière relance pour les soumissions de conférence.
N’hésitez pas à diffuser l’information auprès de tous vos contacts de l’ingénierie hospitalière et inscrivez déjà ces Journées dans votre agenda.Bien cordialement
Jacques ROOS
Les relations internationales
IFHE : Du 18 au 20 avril 2016 se tiendra à La Haye le Congrès de la Fédération Internationale de l’Ingénierie Hospitalière. Tous les renseignements sur www.ifhe2016.infoIFHE-EU : Le comité exécutif du Groupe Europe de la Fédération Internationale de l’Ingénierie Hospitalière se réunira le 11 décembre 2015 à Paris.
Les journées nationales IHF – AVIGNON 2016
Suite à de nombreuses sollicitations, nous avons le plaisir de vous informer que la période de soumission des résumés est prolongée jusqu’au vendredi 16 octobre.
N’attendez plus pour nous adresser vos propositions !
Les résumés des thématiques proposées sont à envoyer (format A4) avant cette date, accompagné des coordonnées, titres et fonction du conférencier aux adresses mail suivantes :
jroos73432@aol.com
cc : journeesnationales@ihf.fr et secretariat@ihf.fr
La vie des Régions
Il est important que chaque adhérent participe aux réunions régionales et soit accompagné par un ou plusieurs de ses collègues : ingénieur ou technicien supérieur.
Échanger les savoirs, partager les expériences, créer des liens d’amitiés pour s’entraider.Participer à une réunion régionale IHF c’est aussi apporter sa contribution à une association qui depuis 57 ans veut être utile à tous les Ingénieurs Hospitaliers de France.Les coordonnées de votre délégué de région sont sur le site www.ihf.fr rubrique contact en région.
Réunions IHF tenues ce jour :
Vendredi 27 Mars 2015 au CH de Grenoble (38)
Jeudi 16 avril 2015 au CH AGEN (47)
Vendredi 19 juin 2015 au CHU de Nîmes (30) : la Radioprotection
Réunions régionales IHF à venir, évoquées lors de la réunion de travail des membres du CA avec les Délégués de région, tenue lors des 55è journées d’études d’IHF à Paris les ESSELIERES :
Mercredi 29 septembre 2015 au CH d’AGEN (47)
Vendredi 16 octobre 2015, au centre hospitalier de Cornouaille de Quimper (29)
Vendredi 9 Octobre 2015 au CH de Montfavet (84)
Vendredi 20 Novembre au CH de DIJON (21)
2è semestre à Brive la Gaillarde (19)
Et Blois Orléans, Toulouse, Nantes …
Pour toute information sur les activités en région :
Daniel BRIAND
Vice Président IHF
Coordinateur des activités en régions
Chargé de la Formation IHF
briand.d@institut-st-pierre.fr
avec copie à secretariat@ihf.fr
Les Journées de Formation IHF
Pensez à vous inscrire à secretariat@ihf.fr
Actualités régionales
Vous lancez, livrez un nouveau projet ? Avez un retour d’expérience ou une action innovante à nous faire partager ?Cette nouvelle rubrique vous est dédiée !
REGION LANGUEDOC ROUSSILLON :
CHU de Nîmes (30) – Ouverture de l’Institut de cancérologie du Gard (ICG) et du nouvel EHPAD « Le Figuier ».Riche en événements, la rentrée du mois de septembre voit l’aboutissement, dans les délais, de deux projets du CHU de Nîmes : la création de l’Institut de cancérologie du Gard (ICG) et celle du nouvel EHPAD « Le Figuier ».
L’ouverture de l’ICG constitue une avancée majeure pour l’offre de soin en cancérologie dans le territoire de santé.
Fruit d’un partenariat public-privé avec la Polyclinique Kenval, Nemoscan et le centre médical Oncogard, les travaux ont débuté en décembre 2012 sur un terrain de 23 300m2 au cœur du campus hospitalo-universitaire Carémeau.
L’ICG articule son activité autour des principales disciplines de la cancérologie (oncologie médicale, hématologie clinique, radiothérapie oncologique, médecine nucléaire, radiologie, imagerie médicale, unité de reconstitution des cytotoxiques (URC)). L’ensemble du plateau technique est situé sur un même niveau. Les transferts d’équipements et les déménagements ont commencé en janvier 2015 avec la livraison du 1er accélérateur de particules. Les travaux ont été achevés en mars, l’URC a intégré les nouveaux locaux en avril, les traitements de radiothérapie et les consultations d’oncologie et d’hématologie ont débuté en juin. Le 15 septembre, les hospitalisations complètes et l’activité de médecine nucléaire ont achevé l’offre publique du CHU dans l’ICG.
Suite à la fermeture du centre Raymond-Ruffi, le CHU a ouvert un nouvel EHPAD sur son site de Serre-Cavalier. Le nouveau bâtiment « le Figuier » (6 130m2) a nécessité 17 mois de travaux.
Relié aux constructions existantes, il comprend 144 lits, sur trois niveaux. Relocalisés, l es anciens résidents de Raymond-Ruffi bénéficient depuis le 22 septembre d’une structure neuve, centrée sur les besoins de la personne : chambres individuelles, bibliothèque au cœur du bâtiment, salon de coiffure, espaces lumineux d’échanges et de rencontres, signalétique adaptée et parties communes agrandies.
Le centre de Gérontologie de Serre-Cavalier est l’unique établissement hospitalier de France à abriter, via une convention Ville-hôpital, une antenne de la bibliothèque municipale (Carré d’Art Bibliothèques), ouverte aussi bien aux résidents et à leur famille qu’aux Nîmois habitant le quartier. REGION PAYS DE LOIRE :
L’hôpital de demain se construit à Nantes
À l’horizon 2023-2026 le nouvel hôpital ouvrira ses portes sur l’Île de Nantes, accueillant l’ensemble des activités de court séjour du CHU.
Il s’agit d’une opportunité unique pour l’agglomération nantaise et, plus largement, pour la région des Pays de la Loire, de disposer d’un hôpital de pointe, adapté aux attentes des patients et des professionnels, accessible à tous et constituant le cœur d’un quartier hospitalo-universitaire en centre-ville.
Ce projet repose sur une conviction forte : le nouvel hôpital doit être pensé pour offrir les meilleures conditions de prise en charge au patient et pour améliorer les conditions de travail du personnel.
L’équipe Art and Build Architectes, Pargade Architecte, Artelia et Signes Paysages, sélectionnée à l’unanimité du jury en décembre 2014, a placé cette exigence au cœur de son projet architectural.
Ce chantier emblématique s’insère dans un véritable quartier hospitalo-universitaire en coeur de ville, qui marque un nouvel essor pour le Sud-Ouest de l’Île de Nantes. Il prendra place dans un quartier d’ambition métropolitaine, combinant logements, commerces, desserte en transports en commun et accueillant un grand parc urbain, pour l’ensemble des habitants de la Métropole.
Faire aboutir un projet d’une aussi grande ampleur représente un défi de taille : 976 millions d’euros en valeur finale toutes dépenses confondues, dix années de réflexion sur les alternatives possibles, de conception et validation du projet puis plusieurs années de travaux, la mobilisation de toute une communauté hospitalière mais également celle de nombreux partenaires de l’hôpital (Université, collectivités territoriales, Agence Régionale de Santé,…).
L’année 2015 représente une étape majeure dans la réalisation de ce nouvel hôpital, avec la signature du contrat qui permet le lancement des études sur la base du projet de l’équipe retenue.
REGION RHONE ALPES
Les 25 et 26 septembre derniers ont eu lieu, à Bourgoin-Jallieu (38) les rencontres régionales de l’Ingénierie Publique, organisées par l’AITF (Association des Ingénieurs territoriaux de France)
Avec pour thème : EFFISCIENCE et INNOVATION
« Ou comment faire mieux avec moins dans un contexte de mutation et de fortes contraintes budgétaires. »
IHF participait à ses rencontres, ainsi que :
- L’association des Directeurs Généraux des Services Techniques Départementaux (ADSTD)
- Le Syndicat des Directeurs Généraux des Services (SNDG)
- L’Association des Techniciens Territoriaux (ATTF)
Autour d’un salon d’exposition organisé par les partenaires industriels que l’on pouvait regrouper en trois groupes familièrs des collectivités, à savoir :
– Les Infrastructures
– Le Bâtiment
– Et les Energies.
Des tables rondes ont permis aux participants assez nombreux, d’échanger sur des problématiques et préoccupations communes, comment améliorer la qualité du service publique en maîtrisant les dépenses de fonctionnement des collectivités.
Partout le constat est le même, il y a moins d’argent et ce n’est pas près de changer, il nous faut donc changer nos organisations pour s’adapter au nouveau contexte.
Le Changement et l’Innovation sont apparus comme les mots clés des débats et l’on voit apparaître de nouvelles solutions, nées de collectivités, de groupement d’établissement ou de professionnels du secteur privé .
Les journées de formation IHF
Année 2015 :
Une journée de formation sur le thème de la qualité de l’air en milieu hospitalier se déroulera prochainement à Lyon.
Puis en préparation pour 2016 :
Le coût global de construction d’un établissement de santé :
« Études – construction- exploitation et maintenance- fin de vie recyclage »
L’Agenda de l’Ingénierie Hospitalière
Hopitec 2015 du 07 au 09 octobre 2015 à Pau
www.hopitech.org/Pollutec 2015 du 13 – 15 octobre 2015 Paris Porte de Versailles
www.reedexpo.fr/Préventica 2015 du 13 au 15 octobre 2015 à Eurexpo Avenue Louis Blériot 69686 Chassieu
www.preventica.com/
GAZELEC Paris du 13 au 15 octobre 2015 – esplanade Charles de Gaulle à Paris http://www.congresgazelec.com/
Bâtimat 2015 aura lieu du lundi, 02. Novembre à vendredi, 06. Novembre 2015 à Paris-Nord Villepinte Exhibition Center Parc d’Expositions 95970 Paris, Paris,
www.reedexpo.fr/
La veille législative
Retrouverez toute l’actualité règlementaire de l’ingénierie hospitalière sur www.ihf.fr/
Guide INRS – Habilitation électrique (juillet 2015)Guide INRS – Habilitation électrique (juillet 2015)
Ce document présente l’habilitation électrique. Il s’adresse à l’ensemble des acteurs concernés, à savoir les employeurs, les travailleurs habilités et les formateurs. Il aborde :
– la place de l’habilitation dans la prévention du risque électrique, – la définition de l’habilitation électrique et ses symboles, – la démarche pour délivrer, maintenir et renouveler l’habilitation d’un travailleur, – le rôle des différents acteurs (qui habilite et qui est habilité) pour le cas général, les travailleurs intérimaires, les jeunes de moins de 18 ans, les apprentis et stagiaires en entreprise, – la formation initiale à l’habilitation et celle relative au recyclage, – l’aptitude médicale. Ce document propose également un recueil d’informations ayant pour objectif de faciliter le dialogue entre l’employeur et le formateur.
Ce document annule et remplace la brochure « L’habilitation en électricité. Démarche en vue de l’habilitation du personnel » (ED 998, datant de 2006).
Norme 9001 version 2015 (non accessible sur le site IHF)
La norme ISO 9001, version 2015, vient d’être publiée et c’est une excellente nouvelle.
Cette version 2015 de la norme phare du management évolue vers une symbiose totale entre management de la qualité et management des activités et focalise sur les 3 concepts fondamentaux de la démarche que sont l’approche processus, l’amélioration continue et la prise en compte des risques et des opportunités dans l’objectif de satisfaction des clients qui sont désormais étendus aux parties intéressées.
Elle est clairement orientée « résultats » plutôt que « moyens » et supprime un certain formalisme des documents exigés au profit du choix des équipes pour tracer et justifier le respect des exigences de la norme.
Elle introduit le concept de gestion des connaissances, qui est au cœur de nos métiers, comme valeur de l’organisation, et promeut l’importance du leadership, c’est à dire l’engagement de la direction et de l’encadrement.
C’est une évolution très positive qui confirme la pertinence de cette norme à laquelle se réfère 1,3 millions d’entités dans le monde.
Arrêté du 14 septembre 2015 relatif à la procédure d’approbation et portant cahier des charges des systèmes individuels de la filière des déchets issus de produits chimiques pouvant présenter un risque significatif pour la santé et l’environnement pour le cas des produits pyrotechniques en application de l’article R. 543-233 du code de l’environnement
Attention : Il faut être à jour de sa cotisation IHF pour accéder aux références et détails des textes, par la rubrique « adhérent ».
Revue de presse
Les établissements de santé ont à gagner à la mise en place de filières de tri
Publié le 26/06/15 – HOSPIMEDIA
Le fait
Les établissements de santé représentent une part importante de la production de déchets. Pour diminuer les coûts qui leur sont liés, beaucoup ont instauré des filières de tri. Une démarche qui leur permet aussi de valoriser ces gisements et ainsi de réduire leur impact écologique.
L’analyse
Les établissements de santé sont engagés dans la gestion durable de leurs déchets. En dix ans, comme le rappelle le Comité pour le développement durable en santé (C2DS), ils sont passés de deux filières de tri — les déchets d’activité de soins à risque infectieux (Dasri) et les autres déchets dits déchets assimilés aux ordures ménagères (DAOM) — à quatorze en moyenne. Éventuellement, un tri supplémentaire était effectué, comme celui des papiers par exemple. Pour autant l’activité progressant, les déchets également. Leurs coûts, combinés aux efforts d’économie et d’écologie ainsi qu’aux impératifs réglementaires, ont conduit les hôpitaux et cliniques à s’emparer du sujet. Comme l’explique à Hospimedia Pascal Barat, ingénieur chargé de l’environnement au CHU de Tours, à son arrivée dans l’établissement en 2000, seuls les cartons étaient triés. Aujourd’hui, entre trente-quatre et trente-cinq filières de tri ont été mises en place. Il a estimé ce qui pouvait être trié, à commencer par les papiers. Actuellement, entre 80 et 100 tonnes sont recyclées. Puis est venu le tri des bouteilles en plastique et des matériaux contenant du polypropylène. Au bout de trois-quatre ans, le tri du verre ménager s’est mis en place, la collectivité ayant enfin installé sur les deux principaux sites du CHU des collecteurs dédiés. Mais tout cela s’est fait sur plusieurs années « avec une montée en charge progressive sur certains sujets comme le papier« , insiste-t-il.
Tenir compte du coût
Pour Pascal Barat, le nombre de filières n’est pas forcément significatif car il dépend fortement de l’établissement et de ce que « l’on fait entrer dedans« . En effet, sur les biodéchets, le pain peut par exemple être séparé du reste et compté comme une filière. Dans son guide 2015 des pratiques vertueuses en développement durable (DD), le C2DS cite la Clinique des Augustines à Malestroit (Morbihan) qui a mis en place quarante-sept filières de tri ou encore celle d’Occitanie à Toulouse (Haute-Garonne) et ses quatorze filières. Le nombre peut varier ainsi du simple au triple. Il s’agit d’une question de priorité mais aussi de présence sur le territoire des prestataires, de traitement et de recyclage. Par ailleurs, il est toujours possible d’affiner les filières. Pascal Barat cite le recyclage du film étirable qui est considéré comme une filière autre que celle des cartons. À Tours, la mise en place des filières de tri s’est faite en collaboration avec la direction. Il ne faut pas négliger que certaines représentent au départ un coût. Par exemple, sur le recyclage du papier, le CHU tourangeau a dû investir dans des poubelles à double insert à installer dans tous les bureaux. Cependant, avec les recettes effectuées sur le recyclage du papier, le retour sur investissement a été rapide. L’Association nationale des cadres et experts techniques hospitaliers (H 360) indique sur son site que « pour mettre en place une filière de traitement adaptée rentable, il est nécessaire de prendre en considération plusieurs critères de coûts à rapporter bien sûr au poids des déchets manipulés« . En outre, « la notion de rentabilité est essentielle dans la mesure où les déchets hospitaliers représentent un investissement de deux à cinq euros par jour et par patient« , précise l’association.
Définir avant d’agir
En amont et comme point de départ à toute mise en place de filière, une « étude des gisements existants » est nécessaire. L’objectif, souligne H 360, est de « déterminer les production de déchets sur un ou plusieurs points de collecte » mais aussi d’en établir la nature, le volume et le poids. Il faut répertorier l’ensemble des produits à traiter et en estimer les volumes en respectant trois données « essentielles« , indique l’association. Tout d’abord, il faut tenir compte de l’état de la matière, si le déchet est solide ou liquide, s’il doit être ou non placé dans un contenant particulier ou encore s’il possède des propriétés particulières. Ceci s’impose notamment par le fait que le DAOM ne sera pas traité de la même façon qu’un Dasri, précise-t-elle. La quantité produite ainsi que le contexte local devront faire partie des données à prendre en compte. Le Commissariat général au développement durable (CGDD) propose d’ailleurs un lexique rassemblant des fiches pour classer les déchets en fonction de leur nature. Cet état des lieux d’un établissement permet donc de comprendre la diversité dans le nombre de filières. Pour H 360, ce n’est pas tant le nombre de filières qui compte mais surtout leur gestion quotidienne qui doit reposer sur « une exploitation fine et maîtrisée » pour chaque gisement. D’ailleurs, il n’existe pas de « solution globale transversale« , ajoute-t-elle.
Agir sur la production de déchets
Une fois ce travail réalisé, il conviendra de mettre en place un test « grandeur nature » avant tout déploiement sur site. Viendront ensuite les temps de sensibilisation et de formation des professionnels de santé concernés. Comme le rappelle Pascal Barat, les changements d’habitude sont complexes à instaurer. D’autant que la problématique des déchets est transversale et concerne une organisation verticale, ce qui ajoute de la difficulté, souligne Jean-Noël Niort, président d’H 360. « Cela nécessite un accompagnement important et un travail avec les professionnels en mode projet« , ajoute-t-il. Pour le C2DS, il est aussi primordial d’agir en amont des filières de tri pour réduire la production mais aussi la nocivité des déchets. Un sujet sur lequel les professionnels de santé sont aussi à mobiliser mais pas seulement. Il rappelle que, dans une directive cadre précisant la hiérarchie des modes de traitement des déchets, cette action se trouve en première ligne. Le comité cite en exemple l’Hôpital privé nord parisien (HPNP) de Sarcelles (Val d’Oise) qui a choisi de travailler avec un fournisseur de produits d’entretien et de nettoyage vendus sous format de poches plastiques pour réduire de l’ordre de 80 à 90% sa production de déchets de contenants de produits chimiques. Cette hiérarchie des modes de traitement des déchets doit privilégier aussi la préparation en vue de la réutilisation, le recyclage mais aussi toute autre valorisation, comme la valorisation énergétique.
Les éco-filières
À l’image de Recylum (lire ci-contre) qui recycle les déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) professionnels comme le matériel d’imagerie médicale, de chirurgie, de diagnostic, de néonatologie, de dialyse, de cardiologie, les lits médicalisés… Éco-mobilier se charge de collecter le matériel de literie usagé en vue d’un recyclage du secteur de la santé. Ces deux éco-organismes, entre autres (il y en aurait entre sept et huit pour les établissements de santé), constituent pour les établissements des « opportunités financières« , estime Jean-Noël Niort. En effet, explique-t-il, des hôpitaux passent encore des marchés publics pour faire appel à des prestataires privés pour venir retirer leurs déchets de type lits ou matelas alors qu’ils pourraient faire appel aux éco-filières qui les retirent gratuitement. Les éco-organismes se rémunèrent via l’éco-taxe que les hôpitaux payent en achetant leurs produits, ajoute le président d’H 360.
Géraldine Tribault
Bibliographie : le livre ou dossier du mois
Le guide pratique produits et déchets dangereux
Ce guide va vous aider à identifier les produits dangereux, chimiques et autres polluants de l’environnement
www.ademe.fr/sites/…/guide-pratique-produits-et-dechets-dangereux.pdf
À télécharger sur le site de l’ADEME (lien au dessus)
5 Sites Internet sélectionnés sur l’accessibilité
www.ademe.fr
www.notre-planete.info/ecologie/dechets
www.mtaterre.fr
www.developpement-durable.gouv.fr
www.c2ds.eu
Et n’oubliez pas de consulter notre site www.ihf.fr
Infos Pratiques :
Biodéchets : les obligations réglementaires se précisent
A compter du 1er janvier 2012, les « gros producteurs » de déchets fermentescibles sont tenus de les faire traiter en vue de faciliter leur retour à la terre sous forme d’amendements organiques. Ces dispositions prévues par l’article 204 de la loi Grenelle II font l’objet d’un décret et d’un arrêté, validé par le Conseil d’État.
Grande distribution, lieux de restauration concernés
En premier lieu, quelle sera la définition des « personnes qui produisent ou détiennent des quantités importantes » de bio déchets ? À l’origine, l’arrêté, qui a donné lieu à une dizaine de révisons successives, « prévoyait d’inclure progressivement, via des seuils étalés de 2012 à 2016, les entreprises produisant de plus de 40 à plus de 1,5 tonnes par an
Des seuils, qui ont finalement été relevés notamment à la demande de la grande distribution et des petites communes qui organisent des marchés sur leur territoire.
Résultat, au 1er janvier 2012, les entreprises produisant plus de 120 tonnes par an sont concernées et en 2016 celles produisant plus 10 t /an.
En matière de traitement de ces déchets, l’objectif est de favoriser la valorisation agricole des biodéchets en fin de parcours. Ainsi, deux voies devraient tirer profit de la réglementation : le compostage et la filière méthanisation. Quant à la filière de valorisation énergétique des huiles alimentaires usagées, elle devrait être préservée par la nouvelle réglementation. Reste que les producteurs devront s’adapter afin de stocker et permettre l’enlèvement des déchets concernés. Une tache qui n’est pas forcément simple si l’on considère que la nature des produits impose un traitement conforme à la méthode Analyse des dangers et points critiques pour leur maîtrise (connue sous l’acronyme HACCP) qui vise à identifier, évaluer et maîtriser les dangers biologiques, chimiques et physiques au regard de la sécurité des aliments. Concrètement, les entreprises devront définir une organisation interne, former leur personnel au tri, collecter les déchets dans des contenants adaptés et assurer l’entretien et la désinfection des contenants.
Si vous avez des informations intéressantes sur ces rubriques à communiquer
Contactez nous sans tarder :
Centre Hospitalier Ste Anne1, rue Cabanis
75 674 Paris Cedex 14
Tél 01 45 81 09 80
Email: secretariat@ihf.fr
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