J’ai déja étudié ce problème pour une usine pharmaceutique.
Au niveau du risque, Il faut savoir qu’EDF ne s’engage qu’à une obligation de moyens. Donc danger si on se trouve dans une situation critique au niveau local (même si les hopitaux sont en liste de priorité,il arrive qu’EDF leur demande de mettre en marche les groupes éléctrogènes pour déléster le réseau. Quid du talon?) D’autre part le couplage permanent présente un risque d’alimenter tout le quartier sur tes groupes électrogènes(protégé par la GTE, qui te découple du réseau, mais tu perds ton talon)
Au niveau économique, compte tenu du prix de l’energie en EJP, il faut voir quelle est la valeur du talon. La c’est des caractéristiques propres à ton établissement. D’autre part, compte tenu de la libéralisation du marché de l’energie, les conditions économiques risquent de varier souvent.Et les interlocuteurs aussi. En conclusion, mais sans connaitre ton dossier, il me semble aventureux de miser sur un talon. A moins de prendre un talon absorbable par les groupes électrogènes, ou de prévoir un déléstage interne (activités industrielles de l’hopital comme blanchisserie…). D’autre part les circulaires de la DHOS nous imposent d’avoir en permanence une double source.Voir aussi le guide 51 sur la sécurité électrique dans les hopitaux.
Je te recommande de faire appel à un BE (l’appave a un très bon logiciel de simulation, mais il y en a surement d’autres) Pour les constructions futures, on peut aoir des bonnes surprises, mais on ne s’en rend compte qu’après un an d’exploitation du bâtiment Et cela peut être compensé par la modification de bâtiments existants.
Ph BORDEAUX
